Le 16 octobre dernier, les Nations Unies ont célébré la 38ème Journée Mondiale de l’Alimentation sous le thème « Agir dans l’avenir : la faim zéro, c’est possible en 2030 » ; c’est le thème de la commémoration de la 38e Journée mondiale de l’alimentation. A l’instar des autres pays, le Burkina a marqué d’une pierre blanche cette Journée, le vendredi 16 novembre dans la commune de Pabré, province du Kadiogoe dernier. Pour la représentante de ICCO-Coopération, une Organisation néerlandaise, non gouvernementale, intervenant dans la transformation des produits locaux, Leena Lindqvist, cette commémoration est l’occasion de mettre en exergue les petits producteurs familiaux. Selon elle, il est important d’insister sur leur rôle pour un monde sans faim. Et pour mettre les producteurs familiaux en lumière, la représentante de ICCO-Coopération est revenue sur trois points à savoir le développement des systèmes agroalimentaires pour les rendre accessibles aux producteurs familiaux, le rôle important joué par les femmes dans la transformation et la conservation des produits agricoles, et la nécessité pour les producteurs d’utiliser des systèmes résilients.
Pour sa part, le représentant par intérim de la FAO, a rappelé que la faim était en progression dans le monde car pour l’année 2017, 821 millions de personnes en souffraient, notamment les agriculteurs ruraux et particulièrement les femmes. En cause, principalement les conflits armés et les changements climatiques. Pour lui, le thème bien à propos de la 38e JMA est une piqûre de rappel pour la communauté internationale. C’est l’occasion de lui rappeler, a-t-il dit, son engagement à éliminer la faim dans le monde d’ici à 2030. En plus de la communauté internationale, c’est l’occasion de sensibiliser les décideurs politiques sur la nécessité de s’engager à éliminer la faim d’ici à 2030, a renchéri Urbain COULDIATI, Secrétaire d’Etat chargé de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, représentant le Premier ministre Paul Kaba THIEBA.
« L’ambition d’atteindre zéro faim d’ici à 2030 est réalisable avec l’engagement de tous », a-t-il assuré. Pour lui, pour arriver à relever ce défi, il est nécessaire de renforcer le mécanisme d’entraide, de mobiliser les partenaires techniques et financiers et de s’engager à combattre les causes de la malnutrition. Le Burkina Faso n’est pas en marge de ce défi. « Avec l’engagement de tous, nous sommes confiants que nous serons au rendez-vous de 2030 », a conclu Urbain COULDIATI.