Au terme d’une année bien remplie, les responsables du ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques se sont réunis le jeudi dernier à Nobéré, dans la région du Centre-Sud, pour examiner leur action commune dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole du Burkina Faso. Pendant une journée, les responsables des différentes structures du ministère ont adopté le rapport de programmation des activités 2019 et réfléchi sur la problématique de la résilience de l'agriculture. Pour le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Alassane GUIRE, son département est en quête de stratégies et de solutions durables face aux aléas naturels de plus en plus fréquents et leurs effets néfastes sur la sécurité alimentaire en vue d’une agriculture plus résiliente. Et d’ajouter que pour l’atteinte des objectifs de la campagne 2019/2020 qui s’annonce, des mesures ont été prises. Il sa’agit entre autres de l’aménagement de nouveaux périmètres irrigués et de bas-fonds, de la réalisation des ouvrages de conservation des eaux et des sols/défense et restauration des sols (CES/DRS), de la mise à disposition des producteurs de motopompes et de tubes PVC, de la construction d’unités de transformation de produits agricoles ainsi que des magasins de stockage et de conservation. Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques va appuyer les producteurs par l’amélioration de l’accès au financement et la mise en place ainsi que l’opérationnalisation des services fonciers ruraux.

Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements, Jacob OUEDRAOGO, a précisé que la réalisation de ses objectifs permettra de réduire l’incidence de la pauvreté de 7 points de pourcentage et d’accroitre le PIB global du pays de 5,2%. Par ailleurs, le chef du département en charge de l’agriculture a invité les différents acteurs à s’investir fortement dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des actions et recommandations pour l’amélioration de la résilience de l’agriculture burkinabè.

Au terme de la session, les participants ont formulé des recommandations. Il s’agit de la conduite d’une évaluation de l’impact de la régulation budgétaire sur l’atteinte des objectifs et de l’élaboration d’une stratégie assortie d’un plan d’action pour la production et l’utilisation des fertilisants organiques.