Cet exercice, initié par le ministère en charge des relations avec le parlement, vise à donner plus de visibilité à l’activité législative du Gouvernement et à renforcer la fonction législative et le contrôle du Parlement. Il a été marqué par une conférence publique sur le thème de la rentrée : « La confection de la loi au Burkina Faso : enjeux, limites et perspectives », animée par Mélégué TRAORE, ancien président de l’Assemblée nationale, sous la modération du Pr Dominique KABRE, doyen de l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) de l’Université Ouaga II. Il s’est agi pour le conférencier d’éclairer la lanterne du public sur les mécanismes de production des lois, allant de sa conception à son application, dont l’essentiel émane du gouvernement. Selon l’ancien Président du Parlement burkinabè, la loi se veut une formalisation de la volonté du peuple et est censée incarner la souveraineté de ce peuple. De ce fait, la fonction législative ne consiste pas seulement à la confection des lois, mais aussi à l’évaluation de ces lois en vue de s’assurer qu’elles expriment cette volonté. Pour une meilleure confection des lois, le conférencier a proposé, entre autres, de pourvoir les ministères en direction de la législation et de faire appel aux universitaires pour l’élaboration des lois. Mélégué TRAORE a également appelé les universitaires à approfondir les réflexions en matière de législation et à y former des spécialistes.