Malgré l’adoption de plusieurs politiques et stratégies, de même que l’élaboration et la mise en œuvre de nombreux programmes et projets, la proportion de la population burkinabè qui reste vulnérable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle est en deçà des attentes. Pour ce faire, le programme Food Security, Nutrition, Impact, Resilience, Sustainability (FIRST) a trouvé la nécessité d’examiner ces politiques et stratégies en vue d’identifier et d’agir sur les facteurs qui limitent leur mise en œuvre. C’est pour valider les résultats des travaux sur l’efficacité de la mise en œuvre des politiques et stratégies en matière de sécurité alimentaire, de nutrition et d’agriculture durable (SANAD) au Burkina que les acteurs se sont réunis le mardi 23 juillet 2019 à Ouagadougou.Pour le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Lamourdia THIOMBIANO, cet atelier va permettre de discuter sur les principaux facteurs de l'insécurité alimentaire, de la malnutrition et de la pauvreté dans le pays, ainsi que sur la pertinence, le réalisme et l'adéquation des réponses politiques existantes. Il s’agira également d'identifier les domaines prioritaires pour un soutien intensifié et un impact accéléré des politiques agricoles. Dr Lamourdia THIOMBIANO a invité les participants à travailler ensemble pour l’amélioration de la performance du secteur. « Nous espérons que de cet atelier, il sortira un document de plaidoyer pour une meilleure orientation des ressources en vue de la réduction de la pauvreté, de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans notre pays », a-t-il conclu.