Le vendredi 14 septembre 2018, c’est d’abord une première délégation de la Banque mondiale, conduite par Dr Nicolas Ahouissoussi, chargé de programme au sein de l’institution, qui a été reçue par le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob Ouédraogo. Avec cette délégation, il a été question de la préparation du projet de développement agricole et de compétitivité. Le coût de sa mise en œuvre est estimé à 200 millions de dollars US, pour une durée de six ans. Ce projet va permettre la réalisation de grands aménagements avec maîtrise totale d’eau, la transformation des produits qui en proviendraient et le renforcement de capacité des organisations paysannes. Selon Nicolas Ahouissoussi, c’est le plus gros investissement de la Banque mondiale dans l’agriculture burkinabè. 

Ensuite, une autre délégation de la Banque mondiale s’est  entretenue avec le ministre Jacob Ouédraogo sur le Projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel (PARIIS). Le projet concerne six pays dont le Burkina Faso, où il interviendra dans quatre régions que sont le Sahel, la Boucle du Mouhoun, le Centre-Ouest et le Centre. Le PARIIS travaille à mettre en commun les expériences concluantes en matière d’irrigation des pays membres. Cet entretien avec le ministre vise à opérationnaliser le projet au Burkina Faso.Le représentant résident de la BAD, Pascal Yembiline a, à sa sortie d'audience indiqué que son institution viendra en appui à la lutte contre la chenille légionnaire

Enfin, c’est une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD), conduite par son représentant résident, Pascal Yembiline, qui est venue échanger avec Jacob Ouédraogo sur l’état de mise en œuvre du Projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnel (P1P2RS). Avec la BAD, il a aussi été question de la lutte contre la chenille légionnaire. La Banque compte apporter son appui au dispositif de riposte déjà déployé. Le dernier point de l’entretien avec la BAD a concerné l’insertion professionnelle des jeunes dans le domaine agricole. Au dire de Pascal Yembiline, un projet est en cours et sera incessamment présenté au Conseil d’administration de son institution.