« Le forum sur la mécanisation agricole en faveur des femmes vivant en milieu rural est une tribune d'échanges par excellence sur les différents enjeux et les défis liés à cette question de la mécanisation agricole dans notre pays », a dit Mme DABIRÉ. Encourageant l'initiative de reléguer la houe manuelle au musée, la représentante de la Première Dame du Faso a souhaité voir les travaux en cours fournir des orientations afin d'éliminer le fardeau des femmes dans les champs et d'améliorer la productivité et les revenus des ménages.
Le ministre de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO a insisté sur la pertinence de réfléchir sur les questions se rapportant à la mécanisation, à la gestion de la fertilité des sols et au droit foncier dans le but de prendre des résolutions et recommandations fortes pour permettre à la femme rurale de contribuer au développement.
L’envoyée spéciale de l’UA sur les femmes, la paix et la sécurisation, Binéta DIOP, a évoqué la question de l'autonomisation de la femme à travers la création d'une plateforme de synergie pour soutenir les femmes.
Le représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda SAU, a félicité le gouvernement burkinabè pour les efforts consentis à l’égard des femmes. Il a relevé la nécessité d'agir ensemble en priorisant l'autonomisation des femmes. Il a également souligné le renforcement des capacités des femmes et de l'égalité des sexes tout en mettant l'accent sur la planification des politiques, la promotion d'une gestion durable des ressources, la facilitation de l'accès des femmes aux financements, le développement des chaînes de valeur agricole.
La commissaire à l'économie rurale et à l'agriculture de l'Union africaine, Josefa SACKO, a exprimé la nécessité d’apporter des solutions dans l'amélioration de la condition de la femme à travers une plateforme de la femme rurale qui sera lancée, de développer des opportunités pour la transformation de l'Agriculture pour mettre fin à la faim d'ici à 2025. La campagne pour l'amélioration de la condition de la femme rurale a une durée de cinq ans et doit permettre à 30% des femmes d’avoir accès à la terre. Elle prend en compte l'implantation du monument de la femme rurale à Bobo-Dioulasso .
Au nom du ministre en charge de la Femme, la ministre des Droits Humains, Maminata OUATTARA, a souligné les dures réalités des femmes dans le milieu rural. Elle a noté que l'autonomisation des femmes se heurtent à de nombreuses difficultés. Pour elle, cette journée doit servir de cadre d’échanges pour un début d'allégement de la pénibilité des travaux des femmes. Elle a souhaité que ce forum aboutisse à des réponses claires en faveur d'une autonomisation des femmes.
Les échanges sur l'allègement des travaux champêtres des femmes se poursuivent sous forme de panels. Demain 15 octobre, aura lieu l'inauguration du monument de la femme rurale, à Bobo-Dioulasso.