Quel bilan faites-vous des activités de votre direction courant 2017 ?

 

Les actions que mon département a entreprises dans le domaine du foncier portent sur  l'accompagnement de cinquante-six (56) communes pour la mise en place de 1 346 structures locales de gestion foncière (CFV et CCFV), l'information et la sensibilisation de plus de 2 000 producteurs ruraux, l'accompagnement de projets et programmes pour la sécurisation foncière des investissements au niveau de 28 sites, l’équipement des SFR de 30 communes ainsi que l’appui aux SFR/BD des communes d’intervention du MCA-BF et du PACOF/GRN en vue de la consolidation et de la capitalisation des acquis.

Concernant le domaine de l’organisation des producteurs et l'appui aux institutions rurales, il y a eu le renouvellement des instances de l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Burkina (UNPCB), 9457 Groupements de Producteurs de Coton (GPC), 172 Unions départementales, 28 Unions provinciales et 1 Union nationale). Il y a aussi l’adoption des textes d’application de la loi 050 régissant les Organisations interprofessionnelles au Burkina Faso. Nous avons également procédé à l'enclenchement du processus d’immatriculation des sociétés coopératives en conformité avec les dispositions de l’Acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives et l’équipement de tous les Hauts Commissariats en kits d’immatriculation (Registres et formulaires). Enfin, il faut noter le processus de renouvellement des instances des Chambres Régionales débuté depuis juin 2017.

 

Quid de la formation professionnelle agricole ?

 

 

Nous avons réalisé certaines réformes dans le domaine de la formation professionnelle agricole notamment la réhabilitation des infrastructures pédagogiques et administratives des CPR pour un montant de plus de 200 000 000 F CFA, la dotation de deux cent cinquante (250) jeunes formés dans les Centres de Promotion Rurale (CPR), de kits d’installation pour une valeur de plus de 150 000 000 F CFA. Ensuite, nous avons mis à la disposition des CPR des équipements agricoles (Motopompes, motoculteurs, égreneuses, broyeurs polyvalents), du matériel informatique d’une valeur de plus de 70 000 000 de F CFA. Nous avons aussi œuvré à la révision des curricula de formation selon l’ingénierie de l’Approche par compétence (APC).

   Avez-vous atteints les résultats escomptés au terme de cette année 2017 ? Sinon quelle ont été les principales difficultés ?

 Au titre de l’année 2017, nous pouvons estimer à environ 70% le taux de réalisation des activités programmées. Cependant, certaines activités n’ont pas connu de réalisation. Il s’agit notamment de l’adoption de la Stratégie nationale de formation agricole et rurale (SNFAR) dont le processus est en cours. Il en est de même de la mise en place de l’Agence Nationale des Terres Rurales (ANTR).

Les difficultés rencontrées sont, entre autres, le déblocage tardif des ressources du Budget de l’état pour la mise en œuvre des activités et la faible capacité des communes pour s’engager de façon vigoureuse dans la mise en place des conditions favorables à l’application de loi portant régime foncier rural.

 Quelles sont les perspectives de votre direction pour l’année 2018 ?

 Nous comptons dynamiser les cadres de concertation sur le foncier rural notamment le Comité national de sécurisation foncière rurale (CONA-SFR) et les Comité régionaux de sécurisation foncière rurale (CORE-SFR), poursuivre la diffusion de la loi 034-2009 portant régime foncier rural, accompagner des communes pour la mise en place des structures locales de gestion foncière rurale (SFR, CFV, CCFV) et la délivrance des actes fonciers ruraux, renforcer des capacités des nouveaux élus des chambres régionales d’agriculture et faire le suivi et l’appui à l’harmonisation des textes des sociétés coopératives avec les dispositions de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés coopératives sur l’ensemble du territoire. Nous poursuivrons la restructuration des Interprofessions existantes conformément à la loi 050/2012 et la mise en place des nouvelles Interprofessions.

 Quelles sont les actions prioritaires que vous comptez mener ?

 En termes d’actions prioritaires, nous envisageons le renforcement des capacités opérationnelles des CPR (réhabilitation/construction d’infrastructures, équipement en matériel de production et roulant), l'adoption en conseil des ministres et la mise en œuvre de la Stratégie nationale de formation agricole et rurale (SNFAR). En plus de cela, il y a la mise en place de l’Agence Nationale des terres rurale (ANTR), la poursuite de l’accompagnement des communes pour la mise en place des structures locales de gestion foncière rurale (SFR, CFV, CCFV) et la délivrance des actes fonciers ruraux.