Pour le Burkina Faso, pays semi-aride, se constituer membre fondateur de l’Alliance mondiale des terres arides revêt une signification particulière.

Le Directeur de cabinet, Pierre Emmanuel OUEDRAOGO, représentant le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques à la conférence de lancement de cette plateforme de solutions à l’insécurité  alimentaire en milieu aride,  a situé  son intérêt pour le Burkina Faso. Devant une vingtaine de délégués de pays fondateurs et de représentants d’organisations internationales, il a soutenu : « La question des terres arides constitue une préoccupation majeure       au Burkina Faso et est un des grands axes du Programme national de développement économique et social (PNDES) ».

Pierre Emmanuel OUEDRAOGO a également confié que la vision de son pays en matière de gestion durable des terres dans un contexte de climat semi-aride se concrétise à travers   la stratégie nationale de restauration, de conservation et de récupération des sols, le référentiel national de développement durable de l’agriculture irriguée et le  cadre stratégique d’investissement pour la gestion durable des terres.

Il a remercié et félicité le Qatar pour son entregent dans la mise en place de l’Alliance mondiale des terres arides et réaffirmé la disponibilité du Burkina Faso à œuvrer à l’atteinte de ses objectifs.

Le Premier ministre du Qatar,  Cheikh Abdallah bin Nasser Bin Khalifa AL-THANI,  a dit l’espoir de l’Emir de voir l’Alliance contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la stabilité économique et politique, et à la paix dans le monde en général et dans les pays arides en particulier.

Dans un message préenregistré, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano DA SILVA, a émis le vœu que l’Alliance, soit « un instrument de développement » dans les pays respectifs. Il la considère d’ores et déjà comme « un partenaire clé » de son institution.

Les représentants des pays membres de l’Alliance ont convenu de la tenue  de la prochaine Conférence en février 2018 à Doha au Qatar. L’Emirat  s’est d’ailleurs engagé  à prendre  en charge le  fonctionnement de la nouvelle organisation  durant les deux prochaines années et à lui consentir un accord de siège.