Le secteur agricole burkinabè emploie plus de 82% de la population active et contribue pour 40% au produit intérieur brut (PIB). Mais le niveau de pauvreté de la population surtout en milieu rural est inquiétant malgré les avancées technologiques et économiques du pays. Avec la création des chambres d’agriculture qui sont des institutions consulaires investies d’une mission de service public et d’intérêt général dans le domaine agricole, le gouvernement veut impliquer les acteurs de ce secteur dans le processus de développement. Ce cadre représentatif de la profession agricole dans toute sa diversité, permet aux acteurs agricoles de travailler en symbiose pour le développement du monde. Elles jouent un rôle important dans le développement du secteur et met un accent particulier dans le domaine agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique. Pour garder une dynamique dans la gestion du bureau national, les textes régissant les chambres de commerce régionales ont retenu la durée de cinq ans pour les mandats élus et renouvelable une fois. Dans son discours d’ouverture, Nestor BASSIERE a tout d’abord félicité l’ensemble des acteurs du monde rural pour la clairvoyance, l’abnégation et la patience avec lesquelles le processus de renouvellement des instances du réseau des Chambres d’agriculture a été conduit avant de rappeler que les chambres d’agriculture sont des structures de représentation de la profession agricole dans toute sa diversité et jouent un rôle d’importance capitale dans le développement du monde rural. Quant au nouveau président, Moussa Koné, il a rassuré qu’il est conscient des enjeux et défis qui se posent à l’Agriculture et promet de travailler au premier plan de concert avec les acteurs du secteur rural pour le développement et la professionnalisation de l’agriculture au Burkina Faso. L’équipe est composée de cinq membres élus pour un mandat de cinq ans, avec pour mission de défendre et de relever les défis du monde agricole.