« Promouvoir les légumineuses pour la création d'emplois au profit des jeunes et des femmes et l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle » ; c’est sous ce thème que la Journée des Légumineuses (JL) s’est tenue le 19 février dernier à Koumbané. Une occasion d’inciter les producteurs à davantage produire ces spéculations créatrices d’emplois et qui contribuent énormément à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. « Les revenus des producteurs peuvent être améliorés à travers le développement et la promotion des filières légumineuses. C’est un créneau à explorer pour la transformation significative de l’agriculture burkinabè », a dit Moussa KONE, président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA).

La tenue de la JL se veut donc une tribune de promotion de ces spéculations, conformément aux recommandations de la clôture de l’Année internationale des légumineuses (AIL), tenue les 10 et 11 février 2017 à Kongoussi, dans le Bam. En effet, a rappelé José Graziano da SILVA, Directeur général de la FAO, le gouvernement du Burkina Faso, a été très actif au cours de l’AIL et les participants ont proposé une déclaration pour l’institutionnalisation d’une Journée internationale des Légumineuses. « La proposition a été approuvée par le Conseil de la FAO et officiellement transmise à l’Assemblée générale des Nations Unies », a expliqué José Graziano da SILVA. Et cela, sous le leadership du président du Faso, Monsieur Roch Marc Christian KABORE et de son épouse, Madame Sika KABORE.

Dans le même ordre d’idées, le président de la Confédération globale des légumineuses (GPC), Huseyinh ARSLAN a salué le rôle primordial joué par le couple KABORE, dans la promotion des légumineuses. Un engagement qui a valu au président du Faso et à son épouse des distinctions honorifiques.

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Pour l’année 2018, il est attendu de la campagne agricole une production d’environ 762.328 tonnes de niébé, 62.588 tonnes de voandzou et 537.744 tonnes d’arachides, a dit Jacob OUEDRAOGO, ministre en charge de l’Agriculture. Des chiffres qui révèlent l’importance de ces spéculations pour le Burkina Faso. D’où la tenue de la JL pour renforcer les actions de promotion des légumineuses et pour appuyer le plaidoyer pour l’institutionnalisation d’une journée dédiée à ces cultures. « Nous avons intérêt à faire en sorte que la journée des légumineuses ne soit pas simplement du folklore, mais que cela corresponde à des rentrées et à un enrichissement de nos producteurs », a conclu le président Roch Marc Christian KABORE.

 

Un plaidoyer pour la réhabilitation du barrage de Tougou

 

A Koumbané, dans la commune de Namissiguima, sur les rives du barrage de Tougou, un site d’exploitation agricole irrigué d’une vingtaine d’hectares a été aménagé pour la production de contre saison. Le maire de ladite commune a confié que l’ensablement du barrage de Tougou préoccupaient les populations du Nord. « Si rien n’est fait pour réhabiliter ce barrage, importante infrastructure socio-économique pour des milliers de producteurs agricoles et d’éleveurs, il ne sera plus qu’un souvenir dans moins d’une dizaine d’années », a plaidé le maire Hamadé KABARE.

Une doléance qui a eu un écho favorable auprès du président du Faso. « J’ai immédiatement instruit le ministre en charge de l’Eau afin que courant 2018, une étude soit menée pour remettre dans les meilleures conditions ce barrage », a dit le président Roch Marc Christian KABORE.

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