L’Agence française de développement (AFD) a signé le jeudi 29 mars 2018 une convention de financement de 30 millions d’euros avec l’Etat burkinabé. Le financement est destiné à trois projets et s'inscrit dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Il permettra de financer le Projet agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE). Ce projet est une réponse au problème d’organisation des filières agricoles vivrières et à l’écoulement des produits issus de ces filières. Selon le ministre Jacob Ouédraogo, « le PACTE ambitionne satisfaire la demande alimentaire (en qualité et en quantité) par le développement de l’agriculture contractuelle, l’intensification agro-écologique et la professionnalisation des acteurs. »  Il sera financé à hauteur de 15 millions d’euros, dont 5 millions en subvention. Ce projet écologique couvrira l’ensemble du territoire pour une première phase de cinq ans . « Les filières retenues sont les filières végétales vivrières avec un accent particulier sur le maïs, le riz, le soja, le niébé, l’arachide, les filières animales, comme la production laitière et les filières d’exportation alimentaires qui permettent la création d’une forte valeur ajoutée locale» a indiqué le ministre Jacob Ouédraogo.

Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes

En plus du PACTE, la convention permettra de financer le projet d’appui aux communes de l’Ouest du Burkina Faso en matière de gestion du foncier rural et des ressources naturelles, à hauteur de deux millions d’euros. Ce projet vise à développer 15 communes rurales des régions de la boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins à travers le Fonds d’investissement communal (FIC) sur la période 2018-2019. Il servira à cofinancer 225 projets à raison de cinq projets communaux et 10 projets de promoteurs privés par commune.

Le dernier projet concerné par la convention de financement est le Programme de sécurité alimentaire dans la région de l’Est (PSAE), dans son volet initiative Tiwara, qui vise à favoriser l’accès des jeunes ruraux à l’emploi, dans 12 communes de trois provinces de la région de l’Est, à savoir la Gnagna, la Komandjari et la Tapoa. Il sera financé à hauteur de 13 millions d’euros.