A sa sortie d’audience, le chef de la délégation a confié avoir présenté leur expertise dans le secteur du phosphate au premier responsable du département en charge de l’Agriculture.  Le Burkina dispose d’une réserve de phosphate d’une capacité de plus de 5 millions de tonnes.  « Nous avons présenté notre expérience dans le secteur phosphatier et proposé un partenariat, aussi bien dans le domaine de l’application directe du phosphate que dans celui de sa transformation chimique. Nous sommes prêts à partager notre expérience avec nos frères du Burkina Faso », a confié Abderrazak Ouanassi, représentant du secteur phosphatier tunisien. Parlant de l’expérience de la Tunisie dans le domaine du phosphate, Abderrazak Ouanassi a expliqué que son pays a plus de 70 ans d’expériences dans le domaine. « La Tunisie a été le premier pays à implanter une usine de production de NPK en chine en 1985. Nous avons également un partenariat avec l’Inde où nous avons une usine qui travaille à couvrir le besoin de ce pays en acide phosphorique », a-t-il ajouté.