Le Burkina Faso va bénéficier d’une aide alimentaire de la part de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour faire face au déficit alimentaire. En effet le Commissaire en charge de l’Agriculture, de l’Environnement et des ressources en Eau de l’institution sous régionale, Sékou Sangaré,  a échangé avec le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob Ouédraogo, sur les modalités pratiques pour opérationnaliser cette  décision la CEDAO. Selon le CommissaireSékou Sangaré, ce sont 4500 tonnes de céréales qui sont mises à la disposition du Burkina Faso et stockées à Dédougou. L’entretien de ce lundi avec le ministre Jacob Ouédraogo vise à accélérer le processus de mise à la disposition au niveau des populations. Les deux hommes ont aussi examiné le  dossier du projet de lutte contre la mouche des fruits que la CEDEAO développe dans la région et dont l’antenne est basée à Bobo-Dioulasso. Sékou Sangaré a indiqué que la CEDEAO a financé l’implantation d’un laboratoire et assuré la formation de ressources humaines compétentes pour  sa gestion  et pour apporter un appui technique aux planteurs. « Le personnel formé travaille avec les planteurs et les exportateurs de mangues et nous avons souhaité organiser une sortie pour voir ce qui se passe sur le terrain, dans la perspective d’une pérennisation des résultats au bénéfice des planteurs du Burkina et de toute l’Afrique de l’Ouest », a-t-il dit.

Avant de recevoir le Commissaire Sékou Sangaré, le ministre Jacob Ouédraogo a reçu un groupe d’agronomes allemands conduit par Malick Koutou, gestionnaire logisticien, résidant en Allemagne et présent au Burkina Faso dans le cadre du Forum national de la diaspora. Avec eux il a été question d’une possible mise en place d’un projet qui va accompagner les producteurs dans la quête de l’autosuffisance alimentaire.

Le ministre Jacob Ouédraogo a également reçu le lundi 16 juillet 2018 une délégation de la Fondation pour la Nature et l’Homme, avec à sa tête, Audrey Pulvar, présidente de ladite fondation. Au menu des échanges, la lutte contre le réchauffement climatique, la dégradation de l’environnement et l’effondrement de la biodiversité. Il s’agit pour la Fondation de mettre au service des burkinabè l’expertise de son conseil scientifique pour permettre une meilleure prise en compte des impacts du réchauffement climatique.

photo de famille avec la Fondation pour la Nature et l'Homme