Les cultures maraîchères occupent une place de choix dans l’agriculture burkinabè. Selon les chiffres du ministère en charge de l’agriculture, elles constituent une importante source de devises pour l’économie nationale. La production de la tomate reste la culture qui apporte plus de revenus au pays avec une marge brute qui s’élève à environ 5,5 milliards de FCFA.
Malheureusement, cette culture fait face à de nombreuses contraintes biotiques qui peuvent réduire les rendements de plus de 90%. En effet, les ravageurs, les champignons, les virus et les bactéries sont des contraintes biotiques majeures pour la production de la tomate et peuvent entrainer une perte totale de production si aucune mesure de gestion n’est entreprise.
Au nombre des bio-agresseurs qui impactent négativement la filière tomate, on note que l’un des ravageurs connus est la mineuse de la tomate, Tuta absoluta qui est à l’origine de l’abandon de la culture de la tomate dans plusieurs localités. Pour venir à bout de ce ravageur et garantir une bonne production de tomate, il est conseillé de toujours se référer aux conseils pratiques des techniciens du ministère en charge de l’agriculture.