L’agriculture burkinabè joue un rôle dominant dans  l’économie nationale, avec le mil comme l’une des cultures céréalières les plus importantes du pays.  Cependant, à cause des problèmes récurrents liés aux semences, aux aléas climatiques, aux techniques de cultures et aux investissements, le mil affiche un rendement relativement faible, soit en moyenne 0.65 tonne par hectare ; tandis qu’en Chine, le rendement est de l’ordre de 3 tonnes par hectare, et 6 tonnes par hectare pour les variétés de haut rendement.  Pour accroitre le rendement de cette spéculation, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, avec l’appui de la République populaire de Chine ont initié depuis août 2019, des sessions de formation sur les techniques de production du mil au profit des agents et producteurs des 13 régions du Burkina. Celles-ci se sont déroulées dans la région du Centre et des Hauts-Bassins et a permis de doter les apprenants de connaissances sur la sélection du mil, la gestion des champs de mil  et production de semences, la protection des plantes, la gestion de l’eau dans les parcelles, l’utilisation des machines agricoles. A l’issue de ces sessions, les participants ont reçu, le mercredi 30 octobre dernier, leurs certificats de fin de formation. Pour le chargé d'affaires de l'ambassade de la République populaire de Chine, Xu FEI, la technologie apprise va permettre de tripler la production nationale de mil. Il a indiqué que cette série de formation va se poursuivre en vue de résoudre le problème de l'insécurité alimentaire. Pour sa part, le représentant du Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Pascal SOUBEIGA, a félicité les agents formés et remercié la coopération chinoise pour cette initiative qui va permettre d'accroître la productivité agricole.