Dresser le bilan des activités des projets et programmes de l’année en cours, orienter les actions afin d’assurer une bonne cohérence des interventions du programme budgétaire et formuler des recommandations pour des interventions plus efficientes favorisant une meilleure performance du programme budgétaire. C’est le but de la deuxième session du Comité de revue du Programme budgétaire 078 « Développement durable des productions agricoles » qui a eu lieu le lundi 16 décembre 2019 à Ouagadougou.  Pour le représentant du Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Brama BARRO, la tenue de cette session est une occasion pour les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce programme budgétaire, de faire une analyse critique sur les résultats partiels atteints au cours de l'année 2019 ainsi que les activités programmées pour 2020. « A ce jour, grâce aux efforts conjugués de l’ensemble des acteurs intervenant dans la mise en œuvre du programme, les performances suivantes ont été enregistrées pour 2018, une hausse des rendements du maïs et du sorgho respectivement de 74 Kg (4,6%) et 54 Kg (5,5%) par rapport à la campagne 2017 ». Et d’ajouter que pour la présente campagne 2019-2020, les résultats prévisionnels font état d’une production céréalière nationale de 5 029 321 tonnes. Comparée à la production définitive de la campagne passée, elle est en baisse de 2,92% et en hausse de 11,91% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

A l'horizon 2020, le Programme budgétaire 078 « Développement durable des productions agricoles » entend assurer, entre autres, une couverture des besoins céréaliers de 140%, un taux de croissance des rendements pour les 4 principales céréales (maïs, riz, sorgho, patate) de 8 %, une dose brute d’utilisation des engrais de 68 Kg/ha, un taux d'utilisation des équipements agricoles de 78%. Il est également attendu un traitement de l’ensemble des superficies de terres infestées par les fléaux et autres nuisibles des cultures ainsi que l’atteinte d’un taux d’utilisation des technologies vulgarisées de 60%.