Participant à la cérémonie officielle de célébration de la Journée internationale des droits de la Femme, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, a répondu aux préoccupations relatives au secteur agricole. C’était à l’occasion des échanges directs entre le Chef de l’Etat Roch Marc Christian KABORE et les femmes venues des treize régions du pays à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de la femme.  Dans leur adresse au Président du Faso, les femmes ont demandé une amélioration de leur accès à la terre, des formations sur les technologies de production et de transformation des produits locaux, la subvention des frais de délivrance des attestations de possession foncière rurale (APFR) au profit des femmes et le financement des activités génératrices de revenus, entre autres.

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, a décliné les actions en cours dans son département en faveur de la femme. Il s’agit notamment du respect du genre dans l’attribution des bas-fonds aménagés et des périmètres irrigués, de la subvention des intrants et équipements à hauteur de 85% de leurs coûts au profit des femmes. Il a aussi indiqué que son département travaille à la mise à l’échelle d’un modèle agricole résilient devant permettre à chaque exploitant de produire environ 50 tonnes de céréales et 60 tonnes de légumes par an. Selon le ministre Salifou OUEDRAOGO, sur les 300 sites de ce modèle qui seront mis en place cette année, 127 sont destinés aux femmes. En terme de renforcement de capacités, 3 800 organisations féminines recevront des formations. Le premier responsable du département de l’Agriculture a informé les femmes que des travaux sont en cours en vue de faciliter l’obtention des attestations de possessions foncières.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a soutenu que les questions évoquées par l’autre moitié du ciel sont récurrentes et pertinentes. Il a rassuré que des solutions seront trouvées aux préoccupations soulevées.