Après cinq ans de mise en œuvre, le Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire a permis aux acteurs locaux de développer des pratiques réussies, jugées nécessaires d’être capitalisées pour des interventions futures.
Dans le domaine de l’élevage, le PRRIA a expérimenté la solidarité mécanique entre les bénéficiaires « Nous avons donné des noyaux reproducteurs à des personnes, c’est-à-dire des animaux destinés à la reproduction. Ces bénéficiaires les ont élevés. Une fois que le noyau s’est reproduit, les bénéficiaires partagent le produit avec d’autres qui n’ont pas bénéficié », a expliqué le coordonnateur du PRRIA, Boukary SAWADOGO. Cette pratique a permis d’accroître le cheptel des producteurs vulnérables et contribuer à élargir la cible des bénéficiaires du projet.
En outre le projet a réalisé des forages pastoraux et des marchés à bétail au profit des communes. « A Boulsa, le marché à bétail arrive à mobiliser 8 millions de francs CFA par an au profit de la commune et du comité de gestion », a indiqué le coordonnateur.
Le projet a également accompagné les femmes dans la production du niébé, par l’enseignement des itinéraires techniques de production. Toute chose qui les a permis d’accroitre leurs rendements et leurs revenus.
Le PRRIA a également construit des magasins de warrantage et formé les producteurs à la pratique. Selon le coordonnateur, la pratique du warrantage a permis aux producteurs d’éviter le bradage de leurs récoltes et d’en accroitre le profit.
« Ces pratiques qui sont jugées bonnes, sont à adaptées à chaque contexte géographique et temporel » a soutenu Issa SORGHO, le responsable du programme budgétaire dont relève le PRRIA.