Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Salifou OUEDRAOGO, a présenté les différentes opportunités d’investissement dans le secteur agricole. Il a souligné que le pays dispose d’un grand potentiel en terres cultivables et irrigables, un marché des produits agricoles, une abondante et accessible main d’œuvre agricole, trois grands agropoles dégagés pour accueillir les entrepreneurs agricoles à Bagré, à Samendeni et au Sourou. Par ailleurs, il a présenté des projets en vue de susciter l’adhésion des partenaires techniques et financiers. Il s’agit, entre autres, des projets de mise à l’échelle du mécanisme de gestion des risques agricoles et alimentaires, de création de lycées agricoles spécialisés par région, de valorisation des phosphates du Burkina Faso, d’approvisionnement en intrants et équipements agricoles, etc. Par ailleurs, le pays a créé un environnement juridique favorable aux investissements, notamment avec l’adoption du Code des investissements agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique, les lois portant régime foncier en milieu rural, le mécanisme d’assurance agricole, etc.
Pour sa part, le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sommanogo KOUTOU, a présenté les politiques régissant le secteur de l’élevage au Burkina Faso. Il a également dressé l’état des lieux des chaines de valeur des productions animales et halieutiques et les opportunités d’investissement avec comme force l’existence d’un important marché régional, l’effectif du bétail numériquement important, l’engouement pour le poulet local et les œufs au niveau national et dans la sous-région. En termes de projets, le ministre Sommanogo KOUTOU a relevé la construction des abattoirs frigorifiques à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et celle de deux abattoirs modernes à Banfora et à Fada N’Gourma.