Pour assurer une transformation structurelle de l’agriculture burkinabè, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles s’est engagé dans la formation des jeunes dans les métiers agricoles et ruraux, à travers les Centres de promotion rurale (CPR). Cependant, ceux-ci restent confrontés à des difficultés, notamment la faiblesse de l’allocation budgétaire. C’est dans cette optique que les différents acteurs se sont réunis les 14 et 15 octobre 2020 à Dédougou pour dégager des pistes et des actions visant à accroitre les capacités opérationnelles des CPR. Selon le Directeur général du Foncier, de la Formation et de l’Organisation du Monde Rural, André Anatole YAMEOGO, cette activité fait suite à la mise en œuvre du Programme de Dynamisation des Centres de Promotion Rural (PDCPR) élaboré par le Département en charge de l’Agriculture. Ce programme vise à faire des CPR des pôles de formation des producteurs par excellence et d’offrir aux acteurs du monde rural une main d’œuvre qualifiée. Et d’ajouter que malgré les acquis déjà engrangés, il est nécessaire que les différents acteurs se concertent pour une véritable autonomisation économique et financière de ces Centres.

Pour sa part, le Chargé d’études, Gueswindé Amos CONGO, a indiqué que cet atelier est un cadre de réflexion sur les actions à entreprendre en vue de l’autonomisation économique des Centres de Promotion Rurale au Burkina Faso. Il a aussi souligné que les réflexions sur la thématique pourraient s’appuyer, entre autres, sur l’attractivité et l’accroissement des capacités d’accueil des jeunes, le développement de formation modulaire qualifiante (FMQ), la mise en place d’incubateurs d’entrepreneurs agricoles des CPR, la diversification des sources de revenus ainsi que la motivation du personnel formateur dans les CPR.

Présents à l’atelier, le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydro-agricoles, Dr Lamourdia THIOMBIANO, a invité les Directeurs des CPR à s’investir davantage pour la bonne marche de leur structure. Pour cela, il a souhaité que chaque CPR puisse se doter d’un Plan d’affaires afin de mobiliser les partenaires techniques et financiers.

Pour sa part, le Représentant résident de la FAO au Burkina, Dauda SAU, a rassuré de l’engagement de son institution à toujours soutenir le département en charge de l’Agriculture.