Cette session qui se tient sous le thème : « Quels outils et instruments pour l’amélioration de la performance du portefeuille des projets et programmes de la Banque mondiale au Burkina Faso dans un contexte sécuritaire et sanitaire difficile ? » va permettre de réfléchir sur des mécanismes novateurs de mise en œuvre des projets et programmes, adaptés aux spécificités de chaque territoire.

La Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow FAM, a indiqué que le Burkina Faso est éligible au ressources additionnelles de prévention et de résilience destinées à la mise en œuvre des projets au bénéfice des zones et des populations vulnérables. Ce qui fait passer l’enveloppe du Burkina à 3,53 milliards de dollars américains en fin janvier 2021.

Au regard de ce flux important qui constitue des opportunités de relance de l’activité économique et de solutions de développement, Maimouna Mbow FAM, appelle « à se départir des processus redondants et de la bureaucratie et à s’orienter résolument vers la performance pour un meilleur impact de développement au profit des populations ».

Selon le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané KABORE, cette revue traduit la volonté des deux partenaires à trouver des solutions et stratégies adaptées pour une meilleure performance du portefeuille des opérations de la Banque Mondiale au Burkina Faso. Dans cette optique, des orientations stratégiques ont été données et des actions ont été entreprises de commun accord entre les deux partenaires en vue de produire des effets directs sur l’amélioration des conditions de vie des populations. Environ 30 projets actifs au Burkina Faso sont cofinancés par la Banque mondiale. Dans le domaine agricole, le portefeuille des opérations concerne, entre autres, le Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PReCA) et le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel-Burkina Faso(PARIIS-BF). Prenant la parole au cours du panel ministériel, le ministre Salifou OUEDRAOGO a insisté sur la nécessité de renforcer la communication sur l’impact des projets et programmes dans la vie des bénéficiaires.