Cette première session du Cadre sectoriel de dialogue permettra d’examiner et de valider le rapport sectoriel de performance 2020 de mise en œuvre du PNDES.

Le ministre Salifou OUEDRAOGO a rappelé le contexte difficile d’intervention dans le secteur agro-sylvo-pastoral, dû à la persistance de la situation sécuritaire difficile et à la crise sanitaire liée à la COVID 19. « Malgré ce contexte, des efforts ont été consentis par l’Etat et ses partenaires dans le domaine de l’accès des acteurs aux facteurs de production, des aménagements de bas-fonds et espaces pastoraux, la mobilisation des ressources en eau, la production des plants pour la reforestation, le renforcement de la capacité de résilience des ménages vulnérables à travers la mise en œuvre du Plan de réponse et de soutien aux personnes vulnérables », a expliqué le ministre Salifou OUEDRAOGO. Il a poursuivi que la session du CSD/PASP permettra d’apprécier les performances réalisées durant l’année 2020 et sur toute la période de mise en œuvre du PNDES et de prendre les meilleures options en terme de priorités d’interventions pour les prochaines années.

Le chef de la Coopération Suisse au Burkina Faso, chef de file du groupe des partenaires techniques et financiers du CSD/PASP, Jean-Michel LIMAT, a relevé que le rapport sectoriel de performance 2020 de mise en œuvre du PNDES fait ressortir des acquis intéressants pour le secteur en 2020 et constitue une sorte de bilan de la mise en œuvre du Référentiel national de développement dans son volet « secteur rural ». Il a assuré que l’ensemble des partenaires techniques et financiers joueront leur partition pour le développement du secteur.

Pour le représentant des acteurs non étatiques, Issoufou PORGO, la tenue régulière du CSD/PASP est un motif de satisfaction. Il a fait noter que malgré que tous les indicateurs de performances n’ont pas été atteints, des avancées significatives dans le secteur rural ont été enregistrées telles la création de la Banque agricole du Faso et du Fonds de développement agricole. Il a insisté sur la nécessité d’avoir des indicateurs pertinents afin de mesurer aisément les performances réalisées dans le secteur agro-sylvo-pastoral dans les prochaines années.