Le projet concerne les ménages des Personnes déplacées internes (PDI) et les ménages hôtes des PDI. A terme, le projet va permettre à 2 500 ménages agropasteurs vulnérables dont 1750 ménages déplacés des communes de Oula, de Namisiguima et Séguénega , dans la province du Yatenga, d’améliorer leur résistance aux chocs socio-économiques. La mise en œuvre du Projet va consister en des interventions d’urgence et de résilience basées sur des activités de création d’actifs, de renforcement des moyens d’existence ainsi que la promotion des bonnes pratiques nutritionnelles. Il s'agira concrètement de reconstituer le capital de production animale et agricole de ces ménages. Il sera aussi question d'apporter de l’assistance alimentaire et financière aux ménages. Le projet « Renforcement de la résilience et amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle de ménages agropastoraux vulnérables dans la Région du Nord du Burkina Faso » œuvrera également à la construction d'ouvrages de stockage et de conservation des produits agricoles.

Le ministre Salifou OUEDRAOGO a salué l’excellente collaboration entre le Gouvernement burkinabè et les partenaires techniques et financiers, à travers la mise en œuvre du projet qui assurera également la promotion du dialogue pour la cohésion et la paix entre les populations déplacées internes et les communautés hôtes.

Selon l’Ambassadeur du Royaume de Belgique, Jean Jacques QAIRIAT ce projet répond à la vision d’aide humanitaire de son pays. Il permettra aux bénéficiaires de faire face aux besoins immédiats et futurs.

Le représentant du PAM, Antoine RENARD, a souligné l’importance de la planification participative et inclusive développée par ce projet dans la prise en compte des préoccupations réelles des bénéficiaires.

Le maire de la commune de Oulo, Sidi Mahamadi SAWADOGO, représentant les communes bénéficiaires, a salué le choix de leurs communes pour la mise en œuvre du projet. Il a engagé les maires des communes bénéficiaires à inscrire l’accompagnement de ce projet dans leurs priorités.

A la suite du lancement, les autorités ont effectué une visite sur le périmètre irrigué de Bogoya, où la FAO et le PAM apportent des appuis aux producteurs. Sur ce périmètre, des personnes déplacées internes et des ménages hôtes exploitent de l'oignon sur une superficie de trois hectares et de la tomate sur deux hectares. Il y est attendu un rendement de 40 tonnes d'oignons à l’hectare et 35 tonnes de tomates à l’hectare. Le bénéfice net escompté est d’environ 15 millions pour l’oignon et 6 millions pour la tomate.

Les productrices ont marqué leur satisfaction de disposer d'un site de production et plaidé pour l’extension du site et l’obtention d’infrastructures de stockage. Le ministre de l’Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou OUEDRAOGO, et les partenaires ont exprimé leur engagement à renforcer les appuis déjà accordés aux acteurs sur le site de Bogoya.