D’une valeur de plus de 371 millions de francs CFA, ce matériel est composé de de 88 motoculteurs, 04 mini-tracteurs, 20 despatheuses- égreneuses, 08 batteuses polyvalentes, 03 épierreurs multifonctionnels, 25 désherbeuses faucheuses, 05 broyeurs polyvalents. Pour le ministre Salifou OUEDRAOGO, ces équipements faciliterons les opérations de production, de post récolte et de transformation des produits agricoles. Il a précisé qu’ils sont cédés aux Sociétés coopératives d’utilisateurs de matériels agricoles (SCOOPS-UMA) et aux producteurs individuels à prix subventionnés de 65%. Le patron de l’Agriculture a rappelé que cette remise de matériels, la 7^e depuis le début de l’année, traduit l’engagement du Gouvernement pour la modernisation de l’agriculture. Au titre des actions entreprises pour accélérer la mécanisation agricole, le ministre Salifou OUEDRAOGO a évoqué la réalisation en cours d’une unité de montage de tracteurs, le projet de réalisation d’une unité de montage de motoculteurs, la réhabilitation de l’atelier ouest mécanique et le démarrage prochain du Projet de renforcement de la modernisation de la mécanisation agricole (PR2MA).

Le ministre Salifou OUEDRAOGO a également procédé à la remise de matériel roulant au réseau d’encadrement agricole. En effet, 170 motocyclettes ont été remises aux structures déconcentrées du Département à destination des agents d’appui-conseil agricole. Acquis grâce à l’accompagnement de l’UEMOA, ce matériel roulant permettra d’améliorer la mobilité des agents et d’accompagner conséquemment les producteurs. Le ministre Salifou OUEDRAOGO a indiqué qu’un autre lot de motocyclettes viendra renforcer les efforts déjà déployés.

 Le Directeur de l’Agriculture de l’UEMOA, Seyni MAMADOU,  a assuré que son institution poursuivra son accompagnement pour la transformation structurelle de l’agriculture burkinabè.

Le  porte-parole des bénéficiaires de matériels agricoles, Yaya PARE,  a traduit sa reconnaissance au Gouvernement pour sa volonté de mécaniser l’agriculture. Il a engagé les producteurs à travailler de sorte à nourrir les Burkinabè.