Dans le cadre du projet "Marketing Quality Rice for Better Income", également connu sous le nom de Qualiriz, AGRA aide les organisations de producteurs à adopter des techniques de production, de transformation et de commercialisation durables. Par l'intermédiaire de ses partenaires d'exécution, l'AGRA relie les unités de transformation du riz à quelque 50 coopératives d'agriculteurs et à 100 étuveuses.

Mme Lamoussa Zoure, de la rizerie de Wendpandga, affirme que le soutien de l'AGRA a permis d'améliorer la qualité du riz qu'elle produit car elle a désormais accès à une meilleure matière première.

"Grâce au renforcement des capacités [formation] que nous avons reçu, nous n'achetons plus tout ce qui est proposé. Nous n'acceptons que du riz de haute qualité", a-t-elle déclaré, alors qu'elle recevait le président du conseil d'administration de l'AGRA, S.E. Hailemariam Dessalegn, au début de cette année.

Ce soutien a également permis d'augmenter la quantité de riz que Wendpandga traite annuellement, passant de 60 tonnes en 2018 à 400 tonnes en 2021, ce qui a permis à Mme Zouré de bénéficier d'un prêt de 20 millions de francs CFA auprès d'une institution financière locale pour développer son entreprise. Le prêt sera garanti par un fonds soutenu par l'AGRA.

Un autre bénéficiaire du soutien de l'AGRA est le centre d'étuvage du riz Mariam Nana, une union d'étuveuses de riz comprenant 500 femmes de 21 groupes. Mariam Nana étuve 700 tonnes de riz par an pour différents transformateurs. Pour accroître la compétitivité des produits de l'Union, l'AGRA a formé 100 femmes membres sur la qualité et l'emballage ; après cette formation, elles mettront en place des unités de transformation du riz sous le label de l'Union nationale des étuveuses de riz du Burkina Faso (UNERIZ). L'Union a également reçu de l'AGRA des équipements de transformation.

A l'avenir, et grâce à un prêt de 200 millions de francs CFA de la Banque agricole du Faso, garanti par un fonds soutenu par l'AGRA, l'Union a étendu ses activités à la fourniture de riz aux cantines scolaires du Burkina Faso, et à la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS), qui gère les stocks alimentaires du pays. Pour encourager la croissance, l'AGRA a accepté de couvrir 50 % des coûts d'installation d'une ligne complète de traitement du riz pour l'union Mariam Nana.

Les progrès de l'Union ont impressionné S.E. Dessalegn, qui s'est dit satisfait de la manière dont l'AGRA soutenait les bonnes pratiques agricoles et les priorités liées au genre.

S.E. Dessalegn a conclu : "Ce que j'ai vu est encourageant. Nous sommes sur la bonne voie".

En plus de l'investissement dans les chaînes de valeur du riz, l'AGRA promeut également la commercialisation du niébé comme culture de rente parmi les femmes productrices. A cela s'ajoute le renforcement des capacités des femmes à faire face aux effets du changement climatique et à la dégradation de la fertilité des sols.

Pour faire avancer ses objectifs en matière de genre, et dans le cadre de son initiative Value4her, l'AGRA a organisé un forum à Ouagadougou en avril dernier pour promouvoir les opportunités de finance inclusive et de développement de l'entreprenariat féminin. La plateforme a permis de trouver des solutions de financement et des opportunités de mise en réseau pour les entreprises féminines.

Présente au Burkina Faso depuis 2007, l'AGRA forme et accompagne les acteurs de la recherche dans l'amélioration des semences de plusieurs cultures (niébé, riz, maïs, sorgho, patate douce, etc.), le développement et la diffusion d'approches de gestion intégrée de la fertilité des sols, et le renforcement de l'accès aux marchés.

A propos de l’AGRA

Créée en 2006, l'AGRA est une institution dirigée par des Africains et basée en Afrique qui place les petits exploitants agricoles au centre de l'économie croissante du continent en transformant l'agriculture, qui n'est plus une lutte solitaire pour survivre, en une entreprise prospère. Avec nos partenaires, nous catalysons et soutenons une transformation agricole inclusive pour augmenter les revenus et améliorer la sécurité alimentaire de 30 millions de ménages agricoles dans 11 pays africains d'ici 2021.