Le tout-nouveau ministre de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles, de la Mécanisation et des Ressources Animales et Halieutiques, Moussa KABORE, comptabilise plus de 25 ans d’expérience en matière de gouvernance des institutions publiques et parapubliques, de suivi des politiques publiques agricoles et de sécurité alimentaire, de formulation de politiques, de projets et programmes, d’élaboration et de conduite d’enquêtes statistiques.
Ingénieur statisticien formé à l’Institut national de la statistique et de l’économie appliquée (INSEA) de Rabat au Maroc entre 1990 et 1994, Moussa KABORE a occupé au sein du Département en charge de l’Agriculture, entre autres, les postes de Directeur de la prospective et des statistiques agricoles et alimentaires, de directeur technique du 1er Recensement général de l’agriculture et de chargé de projet, de 1995 à 2011.
Entre 2011 et 2013, le nouveau Chef du Département de l’agriculture et des ressources animales a assumé les fonctions d’expert statisticien au compte de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) commis au suivi de la politique agricole de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, entre 2013 et 2014 et Directeur général de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) de février 2015 à mars 2016, Moussa KABORE, effectue son come-back dans le top management du Département en charge de l’Agriculture, avec des compétences élargies au secteur pastoral.
Avant son entrée au gouvernement, M. KABORE était depuis 2016 conseiller spécial du président du Faso, chargé de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. A ce titre, il était responsable du programme budgétaire « Pilotage et soutien de l’action présidentielle », administrateur représentant la Présidence du Faso au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et président du Conseil d’administration de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA).