La montée du terrorisme djihadiste et du banditisme exposent les communautés d’éleveurs à des atteintes graves aux droits humains dans un nombre croissant de régions de la zone dite « des trois frontières » : violences physiques, vols de bétail et enlèvements rendent aujourd’hui périlleuse la pratique de la transhumance traditionnelle dans les régions de Tillabéry et de Tahoua au Niger, du Gourma malien, du Sahel et de l’Est du Burkina Faso. Cette situation constitue un obstacle à la transhumance et préoccupe l'ensemble des acteurs.

Organisé par le Ministère de l'Agriculture, des Aménagements hydro-agricoles, de la Mécanisation et des Ressources animales et halieutiques et l'ONG Promediation, cet atelier qui va durer deux jours réunit les acteurs du pastoralisme des trois pays. Avec les Gouverneurs, les autorités militaires et paramilitaires, les pasteurs, il sera question de réfléchir afin de trouver des voies et moyens pour faciliter la transhumance au niveau des trois frontières. Le ministre Moussa KABORÉ, a félicité Promediation et les autres partenaires techniques et financiers pour l'initiative. Il a encouragé l'ensemble des participants à mener des réflexions approfondies et constructives. Il a surtout assuré que les décisions et recommandations qui seront issues de cet atelier feront l'objet d'un examen minutieux par son département en vue de travailler à un meilleur épanouissement des éleveurs et agropasteurs.

Étaient également présents à cette rencontre sous-régionale, le Ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Maixme KONE, le ministre de la Transition énergétique, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël OUÉDRAOGO, le ministre des Armées et des anciens Combattants, Aimé Barthélemy SIMPORE, le ministre de l'élevage, porte parole du gouvernement de la République du Niger et bien d'autres personnalités.