Le secteur agricole est constamment marqué par des risques de plusieurs ordres. Les sources de risques les plus fréquentes sont les aléas climatiques, les maladies, les catastrophes naturelles, ainsi que la volatilité des prix des denrées alimentaires. Pour faire face à cette situation et renforcer la résilience des populations vulnérables ainsi que des systèmes agricoles, le gouvernement burkinabè a signé un accord de partenariat avec la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM).
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce partenariat, se tient un atelier d’engagement sur le processus de renforcement de capacités des structures de formation et de conseil sur la gestion des risques agricoles au Burkina Faso, ce jeudi 21 avril 2022.
Pour le Directeur général de la Promotion de l’Economie Rurale, Mohamed PORGO, cette activité va permettre aux différents acteurs de s’approprier davantage la question de la gestion de risques et de réfléchir sur l’opportunité de l’intégrer dans les pratiques et curricula de formation. « La pertinence de cet engagement est davantage renforcée par le contexte actuel marqué par la crise sanitaire de la Covid-19, la dégradation de la situation sécuritaire avec son corolaire et la crise russo-ukrainienne dont les conséquences sont déjà perceptibles sur le prix des intrants et des denrées alimentaires », a-t-il dit. Et d’ajouter qu’il est important que les acteurs qui vont aider les producteurs à améliorer leur capacité de production soient mieux outillés.
Le Secrétaire permanent de la Confédération paysanne du Faso, Issoufou PORGO, a apprécié positivement cette initiative. Selon lui, la gestion des risques agricoles ne doit pas être l’affaire d’une minorité d’institutions. « Il faut que tout le monde puisse prendre la gestion des risques agricoles dans les pratiques parce que l’agriculture est le socle de l’économie nationale », a-t-il dit.
Pour sa part, la représentante de la PARM, Francesca NUNGNES, a précisé que la Plateforme pour la gestion des risques agricoles a été créée en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des petits exploitants agricoles. Elle a ajouté que la PARM organise des ateliers pour que les académies et centres de formation ainsi que les organisations de producteurs puissent intégrer la gestion de risques agricoles dans leurs pratiques.