Le secteur de la semence au Burkina Faso fait face à de grands défis, notamment la faiblesse de moyens mis à la disposition des structures de recherche et de vulgarisation ainsi que le faible niveau de professionnalisation des acteurs. Pour pallier la situation, des dispositifs ont été mis en place dont le Comité national des semences. Pour l’opérationnalisation dudit Comité, les différents acteurs se sont réunis ce mercredi 3 août 2022.
Au cours de cette session, les membres du Comité vont examiner la situation des dossiers d’inscription des variétés agricoles au Catalogue national des variétés agricoles. Ils vont passer en revue les activités réalisées dans le cadre de la démarche d’adhésion du Burkina aux systèmes des semences de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et à l’accréditation de l’Association internationale d'essais de semences (ISTA). Il s’agira également pour le Comité d’examiner l’avant-projet de la loi modificative de la loi portant règlementation des semences végétales au Burkina, les termes de référence pour l’élaboration d’un manuel de procédures pour la certification des semences forestières au Burkina Faso ainsi que le programme d’activités 2022 du CNS.
Pour le Directeur général des productions végétales, Pascal ZONGO, le Comité national des semences constitue un cadre technique de concertation et d’orientation pour l’application de la règlementation sur les semences végétales au Burkina Faso. « La tenue des sessions du Comité revêt donc un intérêt capital car elle permet aux membres statutaires d’échanger sur les dossiers ou sujets relatifs au secteur des semences, notamment la formulation d’avis sur les questions scientifiques, techniques et règlementaires relatives aux semences agricoles et forestières », a-t-il dit.