L’opération de distribution gratuite de vivres et de transfert monétaire sera lancée le 12 août prochain à Ouagadougou, sous le Très Haut Patronage du Président du Faso, Paul-Henri Sandaogo DAMIBA. Elle va coûter 61 milliards 281 millions 110 mille 658 francs CFA et permettra de réduire la vulnérabilité des populations dans le domaine alimentaire.


1 839 550 personnes sont visées par la distribution de vivres. Selon le ministre en charge de l’Action humanitaire, Lazare Windlassida ZOUNGRANA, chaque bénéficiaire recevra une dotation en vivres pour trois mois, en raison de 400 grammes de vivres par jour. Cette action est évaluée à 21 milliards 39 millions 205 mille 780 francs CFA.


Le transfert monétaire touchera 1 537 232 personnes et coûtera 39 milliards 285 millions 923 mille 50 francs CFA. Le ministre Lazare ZOUNGRANA a indiqué que chaque ménage recevra 47 250 francs CFA, soit 6750 francs par personne.
Les ministres ont apporté des éléments de réponse aux questions des journalistes sur les dispositions sécuritaires pour le déroulement de l’opération, les points de vente de céréales aux personnes vulnérables, la pérennité de l’opération et la mise à disposition d’engrais pour la production agricole.

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Le ministre Lazare ZOUNGRANA a assuré que les dispositions sont prises pour sécuriser le déroulement de l’opération.
Sur la question de la pérennité de l’opération, le ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, Delwendé Innocent KIBA, a indiqué qu’il s’agit d’une opération régulièrement menée dans les différents départements. L’intervention conjointe qui sera lancée prochainement est planifiée par les départements en charge de l’Agriculture, de la Solidarité nationale et les partenaires humanitaires, à l’issue d’un processus d’harmonisation des actions.


Relativement aux points de vente de céréales aux personnes vulnérables, Dr KIBA a relevé le caractère progressif de l’opération qui aboutira à l’ouverture de 391 boutiques sur l’ensemble du territoire national.


Abordant la question de la disponibilité des engrais, le Chef du Département de l’Agriculture a rappelé le contexte international marqué par la pénurie des fertilisants minéraux et la flambée de leurs prix. Qu'a cela ne tienne, le Gouvernement a réussi à mettre à la disposition des producteurs environ 28 000 tonnes d’engrais et accordé une lettre de garantie de 50 milliards de francs CFA à la Centrale d’approvisionnement en intrants et équipements agricoles ( CAIMA) pour la fourniture d'engrais.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, Dr Delwendé Innocent KIBA, a ajouté que l’entrée en activité prochaine de l’usine de mélange d'engrais dans le Centre-Est contribuera à accroître la disponibilité des fertilisants au Burkina Faso. Puis, il a souligné l’intérêt de mobiliser les acteurs dans la production et l’utilisation des ressources organiques pour la fertilisation des sols. Dans la même dynamique, il a présenté le phosphate du Burkina comme une alternative fiable pour l’amélioration de la fertilité des terres agricoles.