Prosper ZEMBA a relevé que l’insécurité alimentaire et nutritionnelle est en recrudescence dans certaines régions du Burkina Faso et ce, en grande partie du fait de la situation sécuritaire. En outre, la malnutrition est marquée par des disparités régionales, avec une prévalence supérieure dans les zones à fort défi sécuritaire et présente des effets directs sur la santé. Cela constitue une cause sous-jacente dans 35% des cas de mortalité infantile. M. ZEMBA a préconisé l’intégration de l’écologie dans les systèmes de production à travers l’adoption de la stratégie nationale de développement de l’agroécologie, afin d’aboutir à des systèmes alimentaires justes et durables. Prosper ZEMBA a également recommandé l’appui des maillons de la transformation, du transport, du stockage, de la commercialisation et le contrôle de la qualité sanitaire des aliments.

La seconde communication, présentée par Amédée BAMOUNI, Secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale, a porté sur le sous-thème : « Améliorer les conditions de vie : assurer le bien-être aux populations dans le contexte de l’émergence de nouvelles formes de vulnérabilités ». Il a passé en revue les potentielles sources de vulnérabilité des populations et proposé des mesures d’amélioration de leurs conditions de vie. Amédée BAMOUNI a recommandé le renforcement des politiques sociales pour le renforcement du capital humain et l’instauration d’un socle de protection sociale en vue de garantir à tous l’accès aux services sociaux de base, à l’alimentation et au logement.  

Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Wendné Victor BONOGO, a salué l’initiative du panel et souhaité que ces échanges puissent permettre de dégager des pistes afin d’améliorer les systèmes alimentaires au profit des populations.

Le panel a été organisé avec l'appui spécifique de l’organisation Save the children.