Le projet « SESAme marketing and export » est une extension du projet SESAME, lancé en 2016 et financé par le Département de l’Agriculture des Etats Unis d’Amérique, il est mis en œuvre par l’organisation non gouvernementale Lutheran Word Relief (LWR). Selon la Directrice pays de LWR, Kouka ZOUNGRANA, entre 2016 et 2022, le projet SESAME a permis d’accroitre la production du sésame et d’améliorer sa commercialisation par une meilleure organisation de la filière. « Nous avons commencé par avec environ 45 coopératives et 3 600 tonnes de sésame aujourd’hui nous travaillons avec plus de 200 structures organisées. A la sixième année de mise en œuvre du projet, nous étions à 141 000 tonnes de sésame produites et vendues », a indiqué Kouka ZOUNGRANA.

La deuxième phase qui vient ainsi d'être lancé et appelée projet « SESAME marketing and export », vise à consolider les acquis de la première et relever les défis de l’exportation. En claire, « SESAME marketing and export » va poursuivre son accompagnement des coopératives pour l’amélioration de la productivité et la qualité du sésame afin d’accroitre les opportunités d’exportation pour le Burkina Faso. Sa particularité résidera en la mise en place d’un dispositif de traçabilité offrant une maitrise du circuit de commercialisation du sésame. Le projet se distingue aussi par sa volonté de familiariser les producteurs aux standards du commerce international, de mobiliser davantage les investisseurs et à accroitre les revenus des producteurs. Le coût de sa mise en œuvre est estimé à 17 milliards de francs CFA.

Le ministre délégué en charge des Ressources animales, Amadou DICKO, s’est réjoui du lancement de ce projet dont les objectifs s’inscrivent dans la vision du Département en charge de l’Agriculture. « Le Gouvernement s’est toujours engagé à relever les nombreux défis du secteur à savoir la structuration du marché, la qualité du sésame, la professionnalisation et l’organisation des acteurs, l’équipement et l’investissement dans la filière », a-t-il dit. Il a invité les organisations de producteurs, commerçants, transformateurs à une bonne exploitation des acquis de ce projet et leur implication continue dans l’exécution et le suivi des activités de la deuxième phase.

L’Ambassadrice des Etats Unis d’Amérique au Burkina Faso, Sandra Clark, s’est félicitée des résultats atteints à la première phase. Elle a traduit la disponibilité de son pays à poursuivre les investissements dans le secteur agricole en vue d’accroitre les performances du secteur.