D’un montant de 113 millions 209 mille de francs CFA, la convention signée par les deux structures vise à produire la semence de blé pour une relance véritable de la filière. La relance de la production selon le ministre  en charge de l’Agriculture, Dr Dénis OUEDRAOGO, permettra de réduire la dépendance du pays à l’importation, de créer des emplois pour les jeunes et les femmes qui exerceront dans la transformation et d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

C'est une première pour la Direction régionale de l'institut de l'environnement et de recherches agricoles de l'Ouest a indiqué le Directeur régional Vincent DAO qui,  tout en remerciant le Ministère de l'Agriculture s'est réjoui de parapher le document de  convention  au nom de la recherche Burkinabè.

Pour Dr Jacob SANOU, Directeur régional de la recherche et de l'innovation des Hauts- Bassins, la production du blé est bien possible au Burkina. La politique de relance de la production est à saluer. « Nous n’avons pas eu cet engagement et accompagnement depuis une vingtaine d’année sinon nous serions hors de portée de la pénurie que nous avons connu ces derniers temps » a-t-il dit avant d’ajouter que lui et son équipe ferons tout pour mériter la confiance placée en eux.

 La convention permettra de mettre à la disposition du ministère en charge de l’Agriculture 10 tonnes de semence de base de blé, soit 50% des besoins du pays en semence.

20 tonnes de prébase de semence sont déjà produites par les chercheurs de l’INERA. La prébase sera mise à la disposition des producteurs semenciers pour multiplication.

50 variétés de blé tendre pour la fabrication du pain et 49 variétés de blé dur destiné la fabrication du couscous sont en expérimentation à Farako-ba. Et parmi ces variétés, 5 sont inscrites sur le catalogue nationale prêt à être vulgarisées.

Signalons qu'au Burkina Faso la période propice à la production du blé est comprise entre le mois d’octobre et le mois de novembre pour profiter de la fraicheur de décembre et bien au-delà.