Le personnel de la DGRH s’est réjoui de cette initiative qui permettra de donner un nouvel élan à la production halieutique au Burkina Faso. Profitant de l’occasion, les agents ont exposé au ministre DICKO les défis auxquels la structure fait face. Il s’agit entre autres, du manque d’unités de productions d'alevins, de l'aliment pour poisson au niveau national. A cela s'ajoute la qualité des aliments importés, l’importation de souches performantes et la déconcentration des compétences au niveau du capital humain.
Le personnel de la direction générale des ressources halieutiques a aussi évoqué, le manque de qualité des infrastructures aquacoles et piscicoles, la non signature des textes portants règlementation de la pratique de la pisciculture au Burkina Faso. L'insuffisance d’écloseries affectant la qualité des alevins produits au niveau national, l’absence de données statistiques actualisées et l’insuffisance de ressources financières sont également un frein au développement de la filière.
 
Le Directeur général des Ressources halieutiques, Alassane Moustapha TASSAMBEDO, a souligné que le Burkina Faso dispose de l’expertise et de la matière première pour la production endogène d’alevins et d’aliments pour poissons. Il a aussi traduit sa disponibilité à œuvrer pour la déconcentration du personnel.
 
Selon M. TASSAMBEDO, la mise en œuvre du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson et de résilience (PIMSAR), va contribuer à réduire l’importation d’aliments par la réalisation des unités de production d’aliments pour la pisciculture.
Le ministre délégué, Dr Amadou DICKO, a salué le travail mené par la direction générale en matière de développement de la production de poisson au Burkina Faso. Il a invité le personnel à la créativité, notamment dans l’élaboration de projets pour réduire l’impact négatif de l’insuffisance des ressources financières.
 
Le ministre a rassuré de sa disponibilité à accompagner l’action de déconcentration du personnel ainsi que la formation des compétences par la création des filières de spécialisation dans les centres de formation.
 
DCRP/MARAH