D’un coût de plus de dix milliards de FCFA, ce Plan devrait aboutir à une production additionnelle de 65 280 tonnes de maïs et de riz et une production maraichère de 109 948 tonnes. « En plus des objectifs de productions, ce Plan ambitionne de participer à l’effort de reconquête de notre territoire par la création des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes », a expliqué Dr Amadou DICKO.

Au terme de cinq mois de mise en œuvre, les acteurs de mise en œuvre se sont réunis ce jour, afin de faire le bilan du Plan. L’atelier a permis de présenter et échanger sur la situation de l’exécution physique et financière des activités du Plan, d’échanger sur les difficultés rencontrées et formuler des recommandations.

Des échanges, il ressort que le Plan a permis de toucher 164 493 personnes dont 62 604 femmes (38,05%) et 7224 personnes déplacées internes (4,39%). En terme de production obtenue, on enregistre 6 677 tonnes de maïs, 24 386 tonnes de riz, 8 739 tonnes de pomme de terre, 400 354 tonnes d’oignon, 160 645 tonnes de tomate et 299 353 tonnes d’autres cultures dont le chou, l’aubergine, le piment etc. Le volume total de production s’élève à 1 065 334 tonnes.

Le Plan opérationnel a contribué à augmenter le PIB agricole de 0,44% et le PIB global de 0,20% et accroitre le revenu des ménages ruraux pauvres de 0,41% et celui des ménages ruraux non pauvres de 0,27%.
Selon ses acteurs, le plan opérationnel d’appui aux activités de la campagne agricole de saison sèche 2022-2023 s’est bien déroulé malgré quelques difficultés rencontrées dans la mise en œuvre des actions sur le terrain. Ils ont formulé des recommandations pour la mise en œuvre du prochain Plan opérationnel.

Au titre de ces recommandations on note la mise en place d’un plan de renforcement des capacités des acteurs pour la valorisation des investissements et une meilleure conduite des actions d’information, de sensibilisation et de communication autour des actions inscrites pour susciter une meilleure adhésion des acteurs.