Cet atelier s’inscrit dans le cadre du Projet régional de promotion de l’agriculture intelligente face au climat (AIC) en Afrique de l’Ouest et réunit les experts des services techniques et les organisations paysannes des cinq pays couverts par le projet à savoir le Benin, le Burkina Faso, le Ghana, le Niger et le Togo.
 
Selon le représentant du Directeur général du Centre régional AGRHIMET, Dr Alhassane AGALI, de par leur grande variabilité dans le temps et dans l’espace, les quantités des pluies et le niveau d’écoulement des différents cours d’eaux ont un impact important sur la production agro-pastorale et le niveau des risques des catastrophes. Pour mieux gérer ces différents phénomènes climatiques et leurs conséquences, il est indispensable de promouvoir la production de connaissances scientifiques nécessaires à la prise de décisions et au renforcement des systèmes opérationnels de gestion des risques et d’adaptation. Pour lui, les prévisions saisonnières agro-hydro-climatiques sont l’une des meilleures stratégies d’adaptation à la variabilité climatique et un véritable intrant pour l’amélioration de la productivité.
 
Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Saïdou SANKARA, président de l’atelier, s’est réjoui du choix porté sur le Burkina Faso pour la tenue de cette rencontre. Le Projet régional de promotion de l’agriculture intelligente face au climat (AIC) en Afrique de l’Ouest constitue, dans sa conception, un instrument opérationnel devant apporter des réponses aux problématiques des changements climatiques à travers des actions climato-intelligentes, a-t-il indiqué.
 
Le Secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture a salué les efforts déjà consentis par l’équipe régionale et nationale dans la mise en œuvre du projet dont plusieurs activités de renforcement de capacités sont réalisées ou en attente de réalisation. Il a invité les participants à une participation active au cours de l’atelier afin d’assurer un meilleur partage d’expériences entre les différents acteurs des cinq (05) pays bénéficiaires du projet.
 
DCRP/ MARAH