L’objectif de la foire est de promouvoir les semences de variétés améliorées par l’information, la sensibilisation des principaux acteurs, pour une intensification durable de la production agricole au Burkina Faso. La 14ème édition de la foire aux semences a pour thème : « la contribution des résultats de la recherche agricole à la résilience des populations et à l’employabilité des jeunes et des femmes : cas des semences améliorées dans un contexte de crise sécuritaire et alimentaire ».
Pour cette 14 ème édition c'est le ministre d'Etat, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale, Bassolma BAZIE, qui a représente son excellence le premier ministre, patron de la cérémonie. Dans son adresse à l'ouverture de ce rendez-vous annuel, il a relevé que la politique agricole doit contribuer à une augmentation de la production agricole par l’utilisation des semences de variétés améliorées de plantes.
Dans cette dynamique les efforts d’accompagnement de la recherche agricole se poursuivront par le renforcement de capacités en infrastructures, par le recrutement de personnel, l’acquisition d’équipements scientifiques afin de permettre à l’INERA de répondre efficacement, au plan national, à la demande de semences de base.


Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Dénis OUEDRAOGO, co-parrain de la cérémonie a quant à lui souligné que la semence améliorée contribue fortement à l’accroissement des rendements agricoles.
« Dans un contexte de crise sécuritaire marqué par des abandons de champs, nous nous devons de trouver des solutions pour augmenter les productions. L’adoption des variétés à fort potentiel de rendement est donc fortement encouragé » a-t-il-dit.
Pour le ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche et de l'innovation, Pr Adjima THIOMBIANO, l’une des innovations de cette foire est d’apporter une solution au dilemme entre la production fourragère et la production destinée à la consommation humaine. Et la recherche a trouvé des variétés adaptées.
« Il y a une variété de niébé appelée « Teeksongo » qui produit une tonne et demi d’haricot et cinq tonnes de fourrage. Il y a aussi la variété « Soubatimi » de sorgho qui a un rendement de trois tonnes de grain et dix tonnes de fourrage à l’hectare".
DCRP/MARAH