L’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 vise à échéance, l’atteinte de la souveraineté alimentaire du Burkina Faso et la création d’emplois décents dans le secteur agropastoral. Elle a été présentée aux membres du Conseil de cabinet du Département de l’Agriculture afin de recueillir des suggestions et recommandations pour une mise œuvre réussie du plan.
 
Le ministre SOMBIE, a expliqué l’adoption de cette Offensive par la nécessité d’opérer des choix stratégiques à même de garantir la sécurité alimentaire des populations, au regard du contexte national et international marqué par différentes crises. Il a engagé ses collaborateurs à l’opérationnalisation de la feuille de route de l’Offensive pour que les signaux d’amélioration des interventions du département sur le terrain soient perceptibles dans les plus brefs délais.«𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑢𝑝𝑙𝑒𝑠, 𝑒𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙’𝑎𝑢𝑡𝑜𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐽𝑜𝑢𝑜𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛», a dit le Commandant SOMBIE. Il invite donc ses collaborateurs à être davantage proche des producteurs pour leur assurer un appui conseil permanent. Le ministre SOMBIE a rappelé le rôle important des structures déconcentrées dans la mise en œuvre réussie de l’Offensive, d’où la nécessité de les renforcer en personnel qualifié. Il s’est également engagé à améliorer leurs conditions de travail dans la célérité.
 
Focalisée sur des filières prioritaires, l’Offensive vise à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations des produits de grande consommation, mais également à valoriser la production nationale. Huit filières sont ciblées à savoir le riz, le maïs, la pomme de terre, le blé, le poisson, le bétail/viande, la volaille et la mangue.
 
D’un coût de 592 milliards de FCFA, la mise en œuvre de l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 ambitionne la production de un million (1 000 000) de tonnes de riz pour couvrir 100% des besoins de consommations, la production de deux millions (2 000 000) de tonnes de maïs, soixante mille (60 000) tonnes de pomme de terre et cent mille (100 000) tonnes de poisson.
Elle permettra également la relance de la filière avicole, le relèvement des éleveurs affectés par les différentes crises, le renouvèlement de cinq mille (5 000) hectares de vergers de manguiers et la relance de la production du blé sur mille cinq cent (1 500) hectares. Avec en ligne de mire, la création de cent mille (100 000) emplois dans le secteur agropastoral.