Organisé par la Direction générale des Ressources halieutiques, en partenariat avec l’ONG « 𝐼𝐶𝐶𝑂 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑜𝑓 𝐶𝑂𝑅𝐷𝐴𝐼𝐷 », à travers le projet « 𝑃𝑖𝑠𝑐𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝐸𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑆𝑒́𝑐𝑢𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝐴𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 (𝑃𝐸𝑆𝐴) », cet atelier vise à définir des pistes de solutions pouvant faciliter la disponibilité de géniteurs de poissons de souche performante au Burkina Faso.
« 𝐿’𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑔𝑒́𝑛𝑖𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑙𝑒𝑣𝑖𝑛𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑞𝑢𝑎𝑐𝑜𝑙𝑒 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒 𝑒𝑡 𝑟𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒 », a expliqué monsieur Lassina SANOU, Représentant Pays de « 𝐼𝐶𝐶𝑂 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑜𝑓 𝐶𝑂𝑅𝐷𝐴𝐼𝐷 » au Burkina Faso. Selon lui, des poissons de souches performantes permettent d’obtenir un taux de croissance plus élevés chez les alevins, une résistance accrue aux maladies et une meilleure adaptation aux conditions environnementales locales.
« 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙’𝑂𝑁𝐺 𝐼𝐶𝐶𝑂 𝑝𝑎𝑟𝑡 𝑜𝑓 𝐶𝑂𝑅𝐷𝐴𝐼𝐷 𝑎𝑢 𝐵𝑢𝑟𝑘𝑖𝑛𝑎 𝐹𝑎𝑠𝑜, 𝑎̀ 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑃𝐸𝑆𝐴, 𝑎 𝑗𝑢𝑔𝑒́ 𝑛𝑒́𝑐𝑒𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑢𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑚𝑎𝑗𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑡ℎ𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑣𝑢𝑒 𝑑’𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑔𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑎𝑐𝑒𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 », a-t-il dit.
Pour le président de la Plateforme nationale des acteurs non étatiques de pêches et de l’aquaculture du Burkina Faso (PANEPAB), monsieur Frédéric KORSAGA, la disponibilisation de géniteurs performants sera une alternative pérenne à la problématique de la cherté des intrants piscicoles. « 𝐶’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑐𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡 𝑎𝑡𝑒𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑟𝑒́𝑓𝑙𝑒𝑥𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑’𝑒𝑠𝑝𝑜𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑙𝑒𝑣𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑔𝑜𝑢𝑙𝑜𝑡𝑠 𝑑’𝑒́𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́ », s’est-il réjoui.
Le Représentant de monsieur le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Dr Nessan Désiré COULIBALY, a indiqué que les activités aquacoles, notamment la pisciculture, occupent une place importante dans l’économie du pays. En effet, elles participent à la création d’environ 50 000 emplois directs, avec une production domestique de poisson estimée 31 416 tonnes.
Pour lui, la tenue de cet atelier va contribuer à disponibiliser des semences piscicoles de qualité, tributaire des géniteurs performants. « 𝐶𝑒𝑙𝑎 𝑣𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒𝑟 𝑒́𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑎𝑡𝑡𝑒𝑖𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 100 000 𝑡𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑎𝑛 𝑓𝑖𝑥𝑒́ 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒𝑡𝑒́ 𝑎𝑙𝑖𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒, 𝑎𝑢 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑏𝑜𝑛ℎ𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑠𝑐𝑖𝑐𝑢𝑙𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑒𝑛 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙 », a-t-il dit .