Cette opération entre dans le cadre de la mise en œuvre pratique du Plan opérationnel dénommé «𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓». Un ambitieux plan de développement du secteur agropastoral initié par le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques et qui place la reconstitution du cheptel au cœur de ses actions. Cette remise de noyaux reproducteurs à travers le Programme de Développement durable des exploitations Pastorales du Sahel (PDPS)-Burkina a pour objectif de relancer l’activité pastorales pour les pasteurs affectés par la crise sécuritaire, d’améliorer substantiellement la production animale pour accroître les revenus et réduire l’insécurité alimentaire.
 
Ce sont au total, 219 têtes de zébus Azawak dont 139 mâles et 80 femelles qui ont été mis à la disposition de 130 éleveurs.
La race choisie pour sa performance et son adaptabilité aux conditions climatiques contribuera à la reconstitution des moyens de subsistance des éleveurs. La race est également connue pour son importante capacité de production laitière et de viande. Chaque bénéficiaire a reçu un noyau reproducteur et du matériel de production composé de broyeurs polyvalents, de paires de gants, de tricycles, des paires de bottes, de fourches et de caissons. Le coût de cette dotation est estimé à 162 795 000 Francs CFA.
 
Selon le ministre délégué, chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, ces animaux constituent un atout majeur pour renforcer la quantité et la qualité du cheptel et stimuler la production de viande et de lait. Pour lui, il s’agit d’un investissement concret à travers l’«𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓» pour soutenir la filière bétail /viande et lait. «𝐸𝑛 𝑟𝑒𝑛𝑓𝑜𝑟𝑐̧𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑓𝑖𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑏𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑙/ 𝑣𝑖𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑎𝑖𝑡, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑟𝑒́𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡𝑢𝑛𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑛𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑖̂𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑖𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠, 𝑦 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠», a soutenu Dr Amadou DICKO.
 
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La porte-parole des bénéficiaires, Madame Micheline KIEMA, a affirmé que cet appui est une bouffée d’oxygène pour les éleveurs fortement affectés par la crise sécuritaire.
 
L’opération a reçu le soutien financier de la Banque Islamique de Développement (BID), partenaire du PDPS. Le représentant Pays de la Banque, monsieur Salam KAFANDO, a traduit la disposition de son institution à accompagner le sous-secteur de l’élevage pour le développement des filières bétail/ viande et lait au Burkina Faso.
 
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛