La mission est allée s’assurer du bon déroulement de l’opération et du respect des normes. La supervision a essentiellement porté sur les conditions de conservation et de stockage des semences, l’identification des lots, la technique de prélèvement, la vérification du taux d’humidité et la codification des échantillons.

L’opération d’échantillonnage est faite par les inspecteurs de semences assermentés du Service national des semences agricoles de la Direction Générale des Productions Animales (DGPV). Elle concerne les semences de variété améliorée issues de parcelles retenues à la suite de contrôles au champ pendant la production.

À Imasgo et Temnaoré dans la province du Boulkiémdé, l’équipe du Dr Boureima SAKANDE a échantillonné, en présence des superviseurs, deux magasins de semences où sont stockées des variétés de mil, d’arachide et de niébé.
« 𝐿𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑜𝑛𝑠, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑑’𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑑𝑢 𝑏𝑜𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑔𝑎𝑠𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑎𝑙𝑢𝑏𝑟𝑖𝑡𝑒́ 𝑎𝑢𝑥 𝑎𝑙𝑒𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠. 𝑈𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑢𝑟, 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑒𝑔𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑝𝑜𝑠𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑐’𝑒𝑠𝑡-𝑎̀-𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑎𝑐𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑜𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒́𝑑𝑜𝑛𝑠 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑓𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 », a expliqué l’inspecteur semencier Boureima SAKANDE.

Grâce à une sonde, l’inspecteur procède à des prélèvements sur des sacs choisis au hasard et dont le nombre est déterminé suivant la norme de l’Association internationale des essais de semences (ISTA). L’ensemble des prélèvements faits sur un lot est soumis à une mesure de taux d’humidité. À Imasgho les taux d’humidité constatés sont de 7,3 % pour le niébé, 8,5 % pour le mil, 3,7 % pour l’arachide.

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Le taux d'humidité trouvé sur le stock d'arachide est de 3,7%.  

Selon l’inspecteur semencier, ces taux sont dans l’intervalle fixé par la norme ISTA. Pour garantir l’impartialité dans la suite du processus, les échantillons constitués sont rendus anonymes par un code et enregistrés sur une plateforme numérique.
La même procédure a été observée à Léo, dans la province de la Sissili, avec l’équipe de l’inspecteur Issa NABALOUM. L’échantillonnage a porté sur du maïs, du niébé, de l’arachide, du soja et du sorgho et a permis de constater des taux d’humidité respectant les intervalles fixés par l’ISTA.

De l’avis de l’assistante technique, madame Raki KIEMA/KUELA, la conduite de l’opération respecte les normes internationales édictées.« 𝐿’𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒 𝑠𝑒 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑏𝑖𝑒𝑛, 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑙’𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡, 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑛’𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑡𝑒́. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑐𝑙𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑓𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑜𝑡𝑠 𝑠𝑡𝑜𝑐𝑘𝑒́𝑠 », a-t-elle dit. Cette opération est une étape importante de la certification des semences qui permet de garantir leur qualité. Ces échantillons seront transportés dans les laboratoires du Service national de semences agricoles pour être soumis à des analyses afin de s’assurer de la pureté et de la santé des graines, ainsi que de leur capacité de germination.

Madame KUELA a félicité les inspecteurs pour la mise en pratique du protocole d’échantillonnage et les a invités à poursuivre pour assurer aux producteurs des semences de qualité et garder la notoriété du pays dans le domaine. Quant aux producteurs semenciers, ils ont salué la conduite de cette étape cruciale dans la certification de leurs semences. « 𝐶𝑒𝑙𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑟𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑖𝑡𝑖𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠. 𝐶𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐ℎ𝑒𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 », a confié Léontine SEBGO/GANSONRE, productrice semencière à Temnaoré dans la province du Boulkiémdé.

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