Le ministère en charge de la Justice ambitionne aménager environ 1000 hectares de terre pour la production agricole dans ce centre. Conformément à la vision du Chef de l’État, les aménagements du Centre pénitentiaire seront exploités par les détenus pour produire, se nourrir et apprendre un métier pour favoriser leur réinsertion.
Ayant eu écho de ce projet, la société minière Houndé Gold Operation SA a mobilisé 40 millions de francs CFA pour les opérations de terrassement.

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, a salué l’excellence de la collaboration entre la société minière et le Centre. « 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒆𝒔𝒕 𝒂̀ 𝒔𝒂𝒍𝒖𝒆𝒓. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒐𝒑𝒖𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒔’𝒂𝒑𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒊𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒊𝒏𝒆 », a-t-il dit. Avant d’ajouter qu’il est temps de pérenniser la vision du Président SANKARA et aller à une vitesse permettant de disposer d’un centre pénitentiaire qui contribue à la sécurité alimentaire.

Le ministre en charge de la Justice, Me Edasso Rodrigue BAYALLA, a expliqué que l’aménagement des 1000 hectares nécessite la mobilisation de plus de 2 milliards 932 millions de francs CFA. Sa réalisation permettra de transformer le milieu carcéral en système de production et de réinsertion réussie, et ce, en parfaite adéquation avec la vision du Président de la Transition Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE.

La vice-présidente Chaine d’approvisionnement et développement durable de la société minière, madame Djaratou TRAORE, a rassuré de la disponibilité de sa société à accompagner les efforts de l’État.

Les échanges ont été suivis d’une visite des activités agricoles des pensionnaires, des travaux de terrassement en cours et de la station de pompage permettant d’irriguer les productions maraîchères du Centre. Avant de quitter le Centre pénitentiaire les autorités sont allées encourager la brigade de sécurité pénitentiaire, qui veille à la sécurité des lieux.

En rappel, le Centre de détention pénitentiaire de Baporo a été ouvert en 1986 avec pour objectif de former les détenus et de les réinsérer dans la société.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛