𝐈𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐞𝐩𝐭𝐞𝐥 : 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐠𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞́ 𝐚𝐮𝐱 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques a organisé, les mardi 22 et mercredi 23 juillet 2025 à Ouagadougou, un atelier de concertation entre les acteurs impliqués dans le processus de digitalisation de l’identification et de la mobilité des animaux.

Présidée par le Conseiller technique chargé des questions sécuritaires du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Lieutenant-Colonel Kitri Stéphane SESSOUMA, la rencontre visait à informer les acteurs sur le projet, à travers une présentation du dispositif et des modalités de mise en œuvre.

Selon le Conseiller technique, cette initiative permettra d’améliorer la gestion, la protection et la traçabilité des animaux et de leurs produits. Elle contribuera également à la lutte contre le vol de bétail, qui constitue une source de financement pour le terrorisme.

Une démonstration pratique a été organisée à la station d’élevage de Loumbila. Elle a consisté à localiser des animaux équipés de « 𝑏𝑜𝑙𝑢𝑠 », dispositifs électroniques placés dans la panse des bêtes, contenant leurs données d’identification, lisibles via un scanner.

Monsieur souleymane OUERMI, Directeur de l’Amélioration Génétique du Cheptel au Centre de Promotion Avicole et de Multiplication des Animaux Performants (CPAMAP), a précisé que le bolus est inoffensif pour l’animal et qu’il permet d’obtenir des informations comme le numéro d’identification unique, la couleur du pelage, la localité d’origine et le nom du propriétaire. « 𝑬𝒏 𝒄𝒂𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒐𝒖 𝒅’𝒂𝒃𝒂𝒕𝒕𝒂𝒈𝒆, 𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒄𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒂̀ 𝒍’𝒆́𝒍𝒆𝒗𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒔𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒇𝒍𝒊𝒕𝒔 », a-t-il expliqué.

Le Directeur général du CPAMAP, monsieur Ardjouma SIRIMA, a ajouté que cette technologie permettra de retracer l’origine des produits animaux consommés. Il a rassuré que des mesures sont prises pour en assurer l’accessibilité aux éleveurs.

Ce projet de digitalisation est mis en œuvre par le CPAMAP avec l’appui du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel – Phase 2 (PRAPS 2-BF), du Projet de Résilience et de Compétitivité de l’Élevage (PRECEL) et de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), via son projet RAF 5092.

DCRP/MARAH