𝐁𝐚𝐠𝐫𝐞́𝐩𝐨̂𝐥𝐞 : 𝐥𝐚 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐯𝐞𝐬

L’objectif principal était d’aborder la problématique foncière dans le pôle de croissance de Bagré afin d’instaurer une gestion apaisée et durable des ressources foncières.

Le directeur général de Bagrépôle, monsieur Joseph NIKIEMA, a souligné que les questions foncières posent d’énormes difficultés dans la gestion du patrimoine du pôle, entravant ainsi la mise en œuvre des activités visant une exploitation optimale du potentiel de la zone dans la lutte pour la souveraineté alimentaire.

Les échanges ont permis d’identifier plusieurs défis majeurs, notamment la revendication des terres cédées, l’occupation illégale des réserves, et la recolonisation de certains périmètres par les propriétaires terriens.

Pour remédier à ces problèmes, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit en autres, de procéder à l’immatriculation de l’ensemble des fonds de terres par Bagrépôle, d’achever les travaux d’aménagement en cours et de renforcer la synergie avec les collectivités territoriales.

Madame Yvette NACOULMA/SANOU a rappelé que Bagrépôle joue un rôle crucial dans la quête de la souveraineté alimentaire, notamment à travers l’« 𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓. Elle a encouragé les acteurs à s’engager pleinement pour l’achèvement des travaux d’aménagement.

De son côté, le colonel Aboudou Karim LAMIZANA a exhorté chacun à adopter une conduite citoyenne exemplaire en suivant les voies réglementaires pour résoudre les problèmes. Il a ordonné la libération des zones illégalement occupées et invité les exploitants à respecter les cahiers des charges. Il a également plaidé pour une meilleure gestion des ressources naturelles du pôle et a encouragé les populations à faciliter la production institutionnelle sur le site.

Cette rencontre marque une étape importante dans la gestion foncière du pôle de croissance de Bagré, visant à assurer une exploitation équitable et durable des ressources au bénéfice de toutes les parties prenantes.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛